samedi 14 avril 2012

Kuugaluk (et moi) : partie 23

Quelque part entre le 5 et le 6 Août


Mon corps hurle qu'il veut dormir par tous les pores, mais je dois d'abord tout noter ou j'ai peur que les choses m'échappent. Trois discussions, trois émotions, une seule et pauvre âme pour tout contenir. Est-ce qu'on peut exploser à force ?
Au moment série B où ils hurlaient mon nom tous les trois, j'ai cru que le sol s'ouvrait sous moi et mes genoux ont commencé à s'entrechoquer comme des maracas. Assez comique, j'imagine, toujours est-il que j'ai failli m'évanouir pour la troisième fois en moins de dix heures. Qui a été le plus rapide ? Mathéo, forcément. Peut-être ces mois passés dans la jungle abandonné de toute civilisation, mais il avait l'air aussi vif et rapide qu'un écureuil. Stephen n'a pas été mal, non plus, mais je dois dire qu'une fois dans les bras de Mathéo, qui m'avait ratrappée dans l'exacte position d'un final de tango, j'ai totalement oublié sa prestation. S'il y avait un concours du sourire de grosse niaise, j'aurais sûrement gagné le jackpot à ce moment-là. C'était terrible. Je venais de me faire sauver par mon ancien amour au fin fond des contrées sauvages du Nunavik, Canada, après avoir parcouru presque sept mille kilomètres pour le retrouver ; il n'avait aucune idée de ce que je faisais là ; tous les jugements pouvaient à ce moment lui traverser l'esprit, avec, en top 3 :
" Elle est quand même pas venue me retrouver jusqu'ici ? Elle est complètement tarée ou quoi ?"
" Elina, c'est vraiment toi ? Mon dieu, mais tu ressembles à un zombi ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ça ?"
"C'est pas possible, elle a fait tous ces kilomètres pour me voir... Comment je vais pouvoir lui dire que je ne l'ai jamais aimée ?"
Étrangement, sur le coup, il n'y avait rien de tout ça dans ma tête, juste une pluie d'étoiles, et j'ai souri bêtement. Je crois même que j'ai laissé échapper un petit gémissement de chiot satisfait.
"Elina ?" a répété Mathéo.
Il faut que je prenne un moment pour bien tout noter. Il était FORMIDABLEMENT beau ; c'était les mêmes yeux verts lumineux et les mêmes joues creusées ; mais avec une barbe clairsemée d'un brun presque roux, et sa peau avait pris la couleur du pain doré. Quelques cheveux et poils blancs lui donnaient un air d'aventurier savant. Et avec la position que j'avais dans ses bras, je pouvais voir une multitudes de colliers en corde colorés autour de son cou, reliques de ses bracelets du lycée. Il était habillé très simplement, d'une chemise et d'un pantalon en toile beige. Même si je l'avais imaginé dans le hall d'un aéroport en veste de cuir marron et chemise blanche, cette tenue avait un furieux parfum de course dans les bois et de cabane dans les arbres, peau de bête lancée négligemment sur un plancher de branches, corps réconciliés avec la nature, seuls dans les frémissements du vent, cheveux fous parsemées de fougères.
C'est à peu près la seule image qui me venait à l'esprit alors que je souriais toujours, incapable de quoi que ce soit d'autre.
"Il faut l'allonger dans la tente, a alors dit Stephen en posant sa grande main sur mon petit bras. Les pieds relevés."
"Je crois surtout qu'il faudrait qu'elle mange un peu" a répondu Mathéo en m'aidant à me remettre debout.
"Oh ma chérie, a alors fait Guillaume en se dépatouillant dans la toile de la tente. Tu dois avoir soif avec cette chaleur, peut-être qu'un peu d'eau sur le front..."
J'ai vu se profiler ce qui m'attendait si je restais là avec eux, et cette vision m'a profondément révulsée. J'avais fait le choix de partir seule, de continuer seule, quelles qu'en soit les conséquences, c'était pas pour me retrouver entourée comme une mamie qui a fait une mauvaise chute dans l'escalier de l'hospice.
"Il faut que... je dois... pardon", j'ai dit à peu près, en battant des bras comme un moulin à vent. Je voulais juste qu'ils disparaissent, tous, que tout ça disparaisse. J'ai battu en retraite dans la tente, et j'ai écris. Puis, il a bien fallu que je fasse face (belle allitération au passage), et j'ai décidé de parler d'abord à Guillaume. Mathéo pouvait attendre, il avait bien attendu cinq ans, et en plus je suis sûre que Stephen lui a tenu compagnie en lui expliquant à sa façon ce qui m'avait amenée ici (j'espère qu'il a sauté le passage de l'aurore boréale).
Bref, en sortant de la tente, j'ai trouvé les trois garçons assis autour d'un feu, chacun une grillade à la main. J'ai cru que j'avais traversé une dimension sans m'en rendre compte, une fenêtre de Phillip Pullman peut-être. Mon univers était terriblement sans dessus-dessous. Il fallait que j'agisse.
"Guillaume ? j'ai dit, et ma voix était fine comme un filet d'eau.
Il a relevé sa bonne vieille tête de parisien, ses deux grands yeux de chouette d'un bleu lavande. J'ai eu terriblement honte de moi.
"Tu peux venir s'il te plait ?"
Je n'ai pas eu le courage de continuer de regarder droit devant moi, ce que j'avais aperçu me suffisait ; Mathéo avec deux boutons d'ouvert à sa chemise, les yeux brillants comme un petit garçon et le sourire-fossettes, Stephen accoudé sur son genou, son gros poing soutenant sa belle mâchoire, l'ombre tombante lui dessinant un profil de statue grecque. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien se dire, bon sang ??
Bref. Guillaume s'est levé et je suis rentrée dans la tente avec lui. J'avais un mal de ventre abominable et des tremblements involontaires. Je crois que j'ai réalisé d'un coup ce que sa présence ici signifiait, et à quel point j'avais été horrible avec lui.
"Assieds-toi", j'ai dit en désignant le lit avant de m'installer à côté.
Il avait ce petit air perdu de labrador, mais c'était lui. Il était comme ça, il avait toujours été comme ça. Et il n'avait jamais demandé que je lui mette le grappin dessus en pleine soirée, alors qu'il avait tellement l'air de penser que j'étais beaucoup trop bien pour lui, alors que j'avais picolé un rhum-coca de trop et que mes copines me tânaient, que j'avais envie de me prouver que je pouvais plaire ; il n'avait jamais demandé non plus d'être l'objet de remplacement, celui qui sert en toute occasion et surtout pour les repas en famille parce qu'il est poli, n'a pas d'opinion politique et propose de faire la vaisselle. Il n'avait surtout pas mérité de poiroter à Paris entre ma mère et Fanny, à se faire un sang d'encre alors que je traversais des rivières sans penser un lui un seul instant.
Bon, j'aurais pu lui dire ça. J'ai fait plus court et plus minable.
"Excuse-moi... Je suis désolée de t'avoir accueilli comme ça tout à l'heure... C'est fou que tu ais fait tout ce chemin pour me retrouver, c'est vraiment... Vraiment gentil."
J'ai vu ses yeux prendre une teinte plus sombre. C'était étrange ; je n'avais pas remarqué, mais il avait perdu du poids, et je me suis rappelée la façon dont il se tenait autour du feu de bois. A l'écart, la tête baissée. Et là, il a dit une des choses les plus terribles que j'aie entendu jusque là. J'ai eu envie de m'achever moi-même tellement je ne méritais pas d'être en vie.
"Je sais, Elina, je suis gentil. Depuis le début, c'est comme ça. C'est pas seulement toi, j'ai toujours été comme ça. Qu'est-ce que j'y peux ?"
Il a fait une pause, a relevé ses yeux clairs sur moi et j'ai essayé d'avaler ma salive : ça ne passait pas.
"Je suis le bon copain, celui à qui on confie tout, même son coup de cœur pour le voisin d'en face. Parfois j'en suis fier. Le reste du temps ça me donne envie de vomir. Je savais qu'avec toi ce serait la même chose, je ne t'en veux pas. J'imagine que c'est ce que je crée chez les gens. Toi, tu as tout ce qu'il faut. Tu es une personne tellement magnifique... Chaque jour que j'ai passé à tes côtés, je l'ai adoré, je l'ai adoré en sachant que ce serait peut-être le dernier. C'était comme admirer une belle toile à quelques minutes de la fermeture du musée. Un amour en sursis, en quelque sorte..."
Il s'est tu, puis il a secoué légèrement la tête, comme s'il cherchait à se débarrasser de ses idées. Je n'aurais jamais cru qu'il puisse dire quelque chose comme ça, et il a fallu que je cligne plusieurs fois des yeux pour remettre mes idées en place.
"Je savais quand tu es partie. Je n'ai pas cherché à te retenir. Je ne vais pas non plus chercher à te raccompagner en France. Je sais que tu feras au mieux."
Il s'est levé, et j'ai balbutié dans le vide un moment :
"At... Attends, je... Je n'ai jamais voulu... En fait, si... Tu as raison. Je t'ai utilisé, et j'en suis terriblement désolée. Guillaume, vraiment... Tu es quelqu'un de super. S'il te plait, ne me déteste pas."
Ne me déteste pas ? Non mais, est-ce qu'on peut faire plus conne égoïste ? Je me demande ce que j'ai, parfois. 
Il a eu un pauvre sourire, puis a haussé les épaules.
"J'ai un petit bateau à moteur, et de quoi m'installer. Alors je vais passer la nuit prochaine sur les bords de la rivière. Ta mère m'a donné largement assez d'argent pour payer un hydravion. Si tu veux, on peut être à Paris demain soir. Je t'attendrai..."
Il ne m'a pas regardée en face, et c'était pire que tout. J'ai eu l'impression d'être un guano sur le bord d'un trottoir. Quand il est sorti, toute mon âme s'est rapetissée au fond de mon ventre.
Un amour en sursis ? Non mais, Guillaume, pourquoi tous ces textos sans fond ni forme alors qu'il y avait ce poète incroyable au fond de toi ? 
Je suis restée un moment immobile, la main figée dans le geste de le retenir, puis un sanglot m'a submergée comme une vague de fond. Je me suis mise à pleurer bruyamment sans aucune gêne. C'était assez atroce, et j'ai cru que ça ne finirait pas. C'est alors que j'ai entendu frapper doucement sur l'armature en bois de la tente. Je me suis arrêtée d'un coup. On se sent toujours assez ridicule quand on est pris sur le fait, dans ce genre de situation. Pleurer fort, parler toute seule, se trimballer à moitié nue. 
C'était Mathéo, et il avait l'air passablement inquiet.
"Oh, ça va, ça va, t'inquiète pas", j'ai dit alors que les larmes coulaient encore à grands flots et que mon nez gouttait tout seul. 
Il tenait un mouchoir, et j'ai nettoyé le gros des dégâts.
"Excuse-moi, j'ai dit. Je dois pas être belle à voir..."
"Tu es superbe."
J'ai senti ma respiration se bloquer dans ma gorge, et l'émotion aurait été totale si une goutte n'avait pas encore coulé de mon nez sur mes mains.
"C'est ça" j'ai murmuré en tentant de rire.
"Non, je le pense, Elina."
J'ai relevé la tête vers lui, et il était tellement lui et tellement autre à la fois, ça m'a donné envie de pleurer encore.
"Stephen m'a expliqué..."
"Oh."
"Je ne pensais pas... Te revoir ici. Pas aujourd'hui. Un jour, j'en étais sûr, mais pas aujourd'hui. Je te remercie d'avoir fait autant de route. J'aurais voulu avoir déplacé mon voyage de six mois, histoire de t'éviter les caribous et les accidents de canoë."
Il a ri, avec ce même rire court et franc qu'il avait au lycée. J'ai encore eu honte, qu'il ait entendu ça de Stephen, que Stephen ait eu à lui dire. C'était profondément injuste, toute cette situation. Je n'avais pas le cœur à rire avec lui, et j'ai parlé sans même m'en rendre compte :
"Je voulais juste être sûre que tu étais heureux."
Le silence s'est installé entre nous, étrange et palpitant. C'était une vérité tellement exacte, que je ne voyais rien d'autre à dire. C'était pour ça que j'avais pris cet avion.
Il a eu un sourire adorable, a ouvert les mains pour englober la tente.
"Eh bien, oui. Je suis heureux, Elina. Heureux comme j'ai toujours voulu l'être... Et je crois que j'ai trouvé ma place. Les gens ici sont comme une deuxième famille. Ils m'ont un peu adopté..."
Il a eu encore un rire, puis il a fait glisser une de ses manches. A son poignet, il avait encore le bracelet en cuir gravé à mon nom.
"Mais je n'oublie pas d'où je viens. Je n'oublie jamais."
A ce moment-là, j'étais vide et sereine. C'était assez étrange, mais de le voir me parler de sa vie avec cet air paisible, j'ai compris que nos chemins s'étaient séparés il y a cinq ans, et que je n'avais pas besoin de plus.
"Je voulais juste te dire pardon, Mathéo. Je n'ai pas réussi à t'attendre. Je n'ai pas réussi à te savoir loin de moi. J'ai été mauvaise, débile, injuste... Je n'ai jamais voulu te faire souffrir à ce point."
"Je sais. Il fallait que nous vivions nos vies... J'espère juste que tu pourras continuer ta route, maintenant. C'est un formidable cadeau de t'avoir ici. Si tu veux, j'aurais des tas de gens à te présenter..."
"J'en serais ravie. Mais je ne sais pas... Je ne sais pas ce que je vais faire..."
 J'ai alors encore parlé sans avoir réfléchi :
"Il faut que je parle à Stephen."
Mathéo a hoché la tête, lentement, puis il s'est levé. 
"Il est parti ranger ses affaires dans le canoë. Je pense que tu devrais te dépêcher. Je te remercie encore d'avoir fait ce voyage pour venir jusqu'ici. Je devrais rendre ma thèse bientôt... Mais je ne sais pas si je vais le faire. J'aurais des raisons de rester ici, et d'y faire ma vie. Alors, à quoi pourrait servir un diplôme ?"
J'ai entraperçu dans ma tête une jeune Inuit au sourire éclatant, aux longs cheveux noirs, le tenant par la main avec toute la fierté de l'amour. J'ai été heureuse pour lui.
"Tu peux m'écrire chez ma mère, j'ai répondu. Elle n'a pas changé d'adresse. Elle n'a pas changé tout court, d'ailleurs..."
Cette fois, on a ri ensemble, puis il s'est penché pour me prendre dans ses bras. Je sentais qu'il était déjà un peu ailleurs, et moi aussi. Alors on s'est séparés sur un dernier sourire, et j'ai su qu'il allait rejoindre sa seconde famille, en paix avec lui-même. C'est comme ça que je me sentais moi aussi... A un détail près.
Mon cœur a commencé à tambouriner quand je n'ai pas vu le sac de Stephen auprès du feu. Il a fallu que je me demande à un Inuit pour qu'il me guide, la nuit était tombée et je ne savais plus par où rejoindre les rives. D'ailleurs, dans l'état où j'étais, il aurait tout aussi bien pu faire jour.
Stephen était en train de visser le bidon et de l'arnacher dans le canoë quand je suis arrivée. J'ai vu son visage sombre se tourner vers moi. J'aurais payé tout l'or du monde pour avoir le traducteur de ses expressions, là, à cet instant.
"Tu... Tu t'en vas ?" j'ai dit, à bout de souffle. Mes yeux étaient secs mais je ne sentais plus mon cœur dans ma poitrine.
"Il faut que je rentre chez moi, à Helena. Mes parents attendaient mon retour plus tôt."
"Ah."
Je suis restée plantée là, au bord de l'eau, alors que la nuit nous enveloppait. Je ne savais plus quoi dire, tout s'était envolé.
"Mon père a besoin de moi pour préparer la nouvelle saison", a encore dit Stephen. Puis il a chargé son sac dans le canoë.
"Tu vas pas voyager de nuit, quand même ?" j'ai dit en faisant un pas vers lui. Je le sentais déjà parti, étranger, ça m'a donné froid.
"Je vais juste avancer un peu, trouver un endroit où dormir un peu plus haut."
Puis il a enfin cessé d'installer le canoë. Je l'ai vu soupirer, sa grande poitrine s'est gonflée sous sa chemise.
"Tu as pu faire ce que tu voulais, il a dit, sans aucune amertume dans la voix. Tu dois être heureuse."
Je pensais que c'était vrai en partie, j'ai acquiescé. Une distance de cinq pas nous séparait encore.
"Tu devrais rester éveillée un peu cette nuit. Il y aura sûrement une autre aurore boréale. Généralement, elles se produises plusieurs nuits de suite."
Je n'ai pas su quoi dire. J'aurais dû marcher, parler, rire, faire n'importe quoi. Stephen a encore eu un soupir, plus bref, puis il s'est agenouillé près du canoë pour l'éloigner de la rive. Je sentais ma gorge se nouer au point de ne plus pouvoir respirer.
"J'espère que tu rentreras bien chez toi" a encore dit Stephen avant de monter dans le canoë qui commençait à dériver.
Je crois que j'ai dit "Toi aussi". Et la rivière a eu un élan, le vent a fait une vague, le canoë s'est éloigné.
J'ai vu tous les films à l'eau de rose que j'ai digérés depuis mes dix ans défiler dans ma tête : il court dans les couloirs de l'aéroport, saute les tourniquets, bouscule les hôtesses de l'air, évite de justesse la police et la ratrappe à l'entrée de l'avion ; elle quitte son mari plan-plan sur un coup de tête et saute dans un taxi, en sort finalement à cause des embouteillages et arrive à la gare alors qu'il allait monter dans le train pour Taïwan. 
Et puis, il y a Meryl Strip dans cette voiture, la main sur la poignée de la porte alors que sous la pluie battante, à tout juste cent mètres derrière elle, Clint l'attend pour partir loin, vivre cette vie qu'elle ne s'est jamais permise.
Sûrement que si j'avais moins réfléchi, j'aurais sauté à temps dans la rivière. 

Je ne sais plus quoi faire de moi. Mathéo a proposé que je dorme dans son village, un peu plus loin dans la forêt. J'ai dit non, je me suis attachée à cette tente aux draps blancs. Guillaume n'a pas redonné signe de vie mais il doit sûrement attendre le lever du jour de l'autre côté de la rivière, comme il me l'a dit. Demain, je pourrais être à Paris.

J'aurais voulu que la vie soit plus simple, comme la vie des Inuits dans le village de Mathéo. Les avions, les trains, les voitures, je ne sais pas si je pourrai encore. Je sens que la rivière m'appelle, je vais aller marcher un peu, suivre le courant, attendre que le jour se lève, ou qu'une aurore éclate à nouveau. Marcher jusqu'à oublier que je marche...




* * *


7 commentaires:

  1. Luxy (pro-Stephen)14 avril 2012 à 16:51

    Bon, au début je me disais trop bien trop bien, mais la fin, je sais pas, jsuis pas contente, faut qu'elle lui coure après! enfin nage quoi....
    enfin zut, vite vite la suite!

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  2. Ok, je n'aime plus Mathéo. Il porte un bracelet à son nom, il dit que c'est un "magnifique cadeau" de la voir ici, et en fait il ne veut plus être avec elle ? pffff

    Vive Stephen ! Même à dos d'aligator, il faut qu'elle le retrouve !
    Et que leur futur enfant s'appelle aurore :D

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    1. Ah nan, pas aurore, nom de m****

      Mais pour le reste je suis d'accord ^^

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  3. Ah ah, y'a un profil Pro-Stephen ici ? Trop bien !

    Bon, ma p'tite soeur, c'est super bien écrit, ça se lit tout seul, y'a un goût de retrouvailles de Rachel et Ross en filigrane, mais en même temps ça tombe pas dans le mélo... Evidemment, moi aussi j'aurais envie de lui crier : "Mais saute bordel ! Connasse !", mais je trouve que ça fait plus réaliste qu'elle ait cette seconde fatale d'hésitation qui lui fait mettre le canoë à l'eau... et qu'elle se retrouve face à ses contradictions. Une bonne nuit de réflexions et elle repartira pour une dernière aventure... celle de repartir chercher Stephen le long de la rive ? Celle de repartir à Paris et de recommencer carrément de zéro ? Moi tout m'ira pourvu que ça se termine sur une note un peu plus mature parce que là, un peu, juste un peu... elle m'énerve ;)

    PS / bon ok moi aussi desfois je m'énerve moi-même et pourtant j'ai 30 ans bien sonnés... alors cool, ton héroïne est réaliste et tes épisodes super sympas à lire :p

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  4. Elle m'agace, à la fin, cette gourdasse. Elle ne mérite pas d'avoir trois hommes à ses pieds! Faudrait peut-être qu'elle sache prendre la bonne décision, au moins une fois dans sa vie.
    Allez, vas-y, espèce d'andouille, rattrape-le l'homme de ta vie, à la nage s'il le faut, le laisse pas filer tabernacle...

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  5. Aurore pour une fille, Boréal pour un garçon, ça va de soi!

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